Difference between revisions of "Le mythe de Sisyphe"

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Dans l’histoire Le mythe de Sisyphe, il s’agit d’un personnage qui fait la même chose – roule une pierre au bord d’une montagne – pour l’éternité. Camus lie cette action au travail qui est faite par les ouvriers du monde moderne. Il généralise cette comparaison à tous le monde et dit que la vie de chacun est comme la vie de Sisyphe – monotone, cyclique, et sans direction. Cette vue de la vie, en générale, est très sombre et assez pessimiste. Le but de la vie est une question éternelle, comme le roulage de pierre pour Sisyphe, à qui personne ne peux répondre avec satisfaction pour les centaines. On vit la vie est chacun trouve les raisons divers pour donner une « raison d’être » pour sa vie. Mais Camus veux dire que tout cela est inutile et futile et que nos vies sont sans direction. Il dit aussi que nous ne sommes pas conscients de ce fait. La conscience de ce fait nous torture ; c’est peut-être pourquoi nous ne pensons pas à notre lamentable condition et choisissons rester dans ce monde cyclique, invariable, sans objectif. Une conséquence directe de ce désire est que l’homme moderne n’a pas besoin de beaucoup pour créer un raison d’être. «La lutte elle-même vers les sommets suffit à remplir un cœur d’homme» ; on a besoin d’un but pour passer les jours, mais on ne veut pas penser beaucoup et se rende compte qu’on vivre ces vies misérables et on trouve les raison simples pour donner une « direction » à nos vies. On a besoin seulement de apaiser son conscience et la discordance psychologique, et ce ne nécessite beaucoup.
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Dans l’histoire Le mythe de Sisyphe, il s’agit d’un personnage qui fait la même chose – rouler une pierre au bord d’une montagne – pour l’éternité. Camus lie cette action au travail qui est faite par les ouvriers du monde moderne. Il généralise cette comparaison à tous le monde et dit que la vie de chacun est comme la vie de Sisyphe – monotone, cyclique, et sans direction. Cette vue de la vie, en générale, est très sombre et assez pessimiste. Le but de la vie est une question éternelle, comme le roulage de pierre pour Sisyphe, à qui personne ne peux répondre avec satisfaction pour les centaines. On vit la vie est chacun trouve les raisons divers pour donner une « raison d’être » pour sa vie. Mais Camus veux dire que tout cela est inutile et futile et que nos vies sont sans direction. Il dit aussi que nous ne sommes pas conscients de ce fait. La conscience de ce fait nous torture ; c’est peut-être pourquoi nous ne pensons pas à notre lamentable condition et choisissons rester dans ce monde cyclique, invariable, sans objectif. Une conséquence directe de ce désire est que l’homme moderne n’a pas besoin de beaucoup pour créer un raison d’être. «La lutte elle-même vers les sommets suffit à remplir un cœur d’homme» ; on a besoin d’un but pour passer les jours, mais on ne veut pas penser beaucoup et se rendre compte qu’on vivre ces vies misérables. Alors, on trouve les raisons simples pour donner une « direction » à nos vies. On a besoin seulement de apaiser son conscience et la discordance psychologique, et ce ne nécessite beaucoup.
  
Quand nous sommes petits, nos parents décident la direction de nos vies. Plus tard, aller à l’école est simplement pour passer les examens, recevoir les bonnes notes, et entrer l’université. Après l’université, qu’est-ce que on fait ? On trouve toujours les nouvelles raisons pour vivre. À chaque étape, nous ne sommes pas contents d’avoir achevé le but, mais on trouve des nouveaux buts. Ce nous donne un sens d’accomplissement, d’importance, comme la vie n’est pas vraiment cyclique. Mais nous avons tort, parce que la vie est toujours la même – nous dormirons, nous mangeons, nous mourons. Dans les grands institutions comme les universités et les corporations, la plupart de personnes reste inconnu, inconséquent, et sans importance. Sauf leurs patrons proches et leurs familles, personne ne se rende pas compte de l’importance de leur travail. Mais c’est une perspective aussi pessimiste et cynique. Dans un sens, au même temps, c’est la réalité. C’est pourquoi nous créons les « buts » pour nous-mêmes.
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Quand nous sommes petits, nos parents décident la direction de nos vies. Plus tard, aller à l’école est simplement pour passer les examens, recevoir les bonnes notes, et entrer l’université. Après l’université, qu’est-ce qu'on fait ? On trouve toujours les nouvelles raisons pour vivre. À chaque étape, nous ne sommes pas contents d’avoir achevé le but, mais on trouve des nouveaux buts. Ce nous donne un sens d’accomplissement, d’importance, comme la vie n’est pas vraiment cyclique. Mais nous avons tort, parce que la vie est toujours la même – nous dormirons, nous mangeons, nous mourons. Dans les grands institutions comme les universités et les corporations, la plupart de personnes reste inconnu, inconséquent, et sans importance. Sauf leurs patrons proches et leurs familles, personne ne se rende pas compte de l’importance de leur travail. Mais c’est une perspective aussi pessimiste et cynique. Dans un sens, au même temps, c’est la réalité. C’est pourquoi nous créons les « buts » pour nous-mêmes.
  
Même que la vie est cyclique et sans fin (sauf la mort), elle n’est pas tragique parce que nous ne nous rendons compte pas de ce cyclicité. L’histoire est différente pour Sisyphe, qui est conscient du cyclisme de sa vie chaque fois quand la pierre retombe au bas de la montagne. Camus veut dire que nous, les personnes dans le monde, ne sont pas assez chanceux, parce que cette conscience nous manque. On dit que l’ignorance est le bonheur, et peut-être c’est vrai. Quand notre monde est limité et nous pensons que « tout est bien », nous allons au travail sans hésitations. Nous ne sommes pas troublés ou torturés par les espoirs irréels ou les rêves d’un monde plus beau que le notre. Nous roulons la pierre au sommet de la montagne, et ne le trouvons pas pénible ou insupportable.
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Même que la vie est cyclique et sans fin (sauf la mort), elle n’est pas tragique parce que nous ne nous rendons pas compte de ce cyclicité. L’histoire est différente pour Sisyphe, qui est conscient du cyclisme de sa vie chaque fois quand la pierre retombe au bas de la montagne. Camus veut dire que nous, les personnes dans le monde, ne sont pas assez chanceux, parce que cette conscience nous manque. On dit que l’ignorance est le bonheur, et peut-être c’est vrai. Quand notre monde est limité et nous pensons que « tout est bien », nous allons au travail sans hésitations. Nous ne sommes pas troublés ou torturés par les espoirs irréels ou les rêves d’un monde plus beau que le notre. Nous roulons la pierre au sommet de la montagne, et ne le trouvons pas pénible ou insupportable.
  
Tout cela propose une autre question – qu’est-ce que c’est le bonheur ? Il s’agit du fait qu’on ne veut pas penser et réfléchir sur la futilité de la vie et qu’on crée les buts « artificiels » pour rester sain, est-ce que le bonheur est réel ? Tout est la création de notre imagination, oui…
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Tout cela propose une autre question – qu’est-ce que c’est le bonheur ? Il s’agit du fait qu’on ne veut pas penser et réfléchir sur la futilité de la vie et qu’on crée les buts « artificiels » pour rester sain, est-ce que le bonheur est réel? Tout est la création de notre imagination, oui…

Latest revision as of 23:15, 24 November 2006

Dans l’histoire Le mythe de Sisyphe, il s’agit d’un personnage qui fait la même chose – rouler une pierre au bord d’une montagne – pour l’éternité. Camus lie cette action au travail qui est faite par les ouvriers du monde moderne. Il généralise cette comparaison à tous le monde et dit que la vie de chacun est comme la vie de Sisyphe – monotone, cyclique, et sans direction. Cette vue de la vie, en générale, est très sombre et assez pessimiste. Le but de la vie est une question éternelle, comme le roulage de pierre pour Sisyphe, à qui personne ne peux répondre avec satisfaction pour les centaines. On vit la vie est chacun trouve les raisons divers pour donner une « raison d’être » pour sa vie. Mais Camus veux dire que tout cela est inutile et futile et que nos vies sont sans direction. Il dit aussi que nous ne sommes pas conscients de ce fait. La conscience de ce fait nous torture ; c’est peut-être pourquoi nous ne pensons pas à notre lamentable condition et choisissons rester dans ce monde cyclique, invariable, sans objectif. Une conséquence directe de ce désire est que l’homme moderne n’a pas besoin de beaucoup pour créer un raison d’être. «La lutte elle-même vers les sommets suffit à remplir un cœur d’homme» ; on a besoin d’un but pour passer les jours, mais on ne veut pas penser beaucoup et se rendre compte qu’on vivre ces vies misérables. Alors, on trouve les raisons simples pour donner une « direction » à nos vies. On a besoin seulement de apaiser son conscience et la discordance psychologique, et ce ne nécessite beaucoup.

Quand nous sommes petits, nos parents décident la direction de nos vies. Plus tard, aller à l’école est simplement pour passer les examens, recevoir les bonnes notes, et entrer l’université. Après l’université, qu’est-ce qu'on fait ? On trouve toujours les nouvelles raisons pour vivre. À chaque étape, nous ne sommes pas contents d’avoir achevé le but, mais on trouve des nouveaux buts. Ce nous donne un sens d’accomplissement, d’importance, comme la vie n’est pas vraiment cyclique. Mais nous avons tort, parce que la vie est toujours la même – nous dormirons, nous mangeons, nous mourons. Dans les grands institutions comme les universités et les corporations, la plupart de personnes reste inconnu, inconséquent, et sans importance. Sauf leurs patrons proches et leurs familles, personne ne se rende pas compte de l’importance de leur travail. Mais c’est une perspective aussi pessimiste et cynique. Dans un sens, au même temps, c’est la réalité. C’est pourquoi nous créons les « buts » pour nous-mêmes.

Même que la vie est cyclique et sans fin (sauf la mort), elle n’est pas tragique parce que nous ne nous rendons pas compte de ce cyclicité. L’histoire est différente pour Sisyphe, qui est conscient du cyclisme de sa vie chaque fois quand la pierre retombe au bas de la montagne. Camus veut dire que nous, les personnes dans le monde, ne sont pas assez chanceux, parce que cette conscience nous manque. On dit que l’ignorance est le bonheur, et peut-être c’est vrai. Quand notre monde est limité et nous pensons que « tout est bien », nous allons au travail sans hésitations. Nous ne sommes pas troublés ou torturés par les espoirs irréels ou les rêves d’un monde plus beau que le notre. Nous roulons la pierre au sommet de la montagne, et ne le trouvons pas pénible ou insupportable.

Tout cela propose une autre question – qu’est-ce que c’est le bonheur ? Il s’agit du fait qu’on ne veut pas penser et réfléchir sur la futilité de la vie et qu’on crée les buts « artificiels » pour rester sain, est-ce que le bonheur est réel? Tout est la création de notre imagination, oui…